Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : L'inconnu de la forêt

  • La photo du jour

    Samedi, dans le cadre de la nuit européenne des musées, le jardin de Giverny était exceptionnellement ouvert de 18 h à 21 h (et gratuit). Je ne pouvais pas laisser passer l'occasion de voir le jardin à la tombée du jour, avec la glycine resplendissante.

    giverny

    (cliquer sur la photo pour la voir en grand)

  • Bon dimanche

    "La Lampe à Folk s'est allumée par un début de printemps 2017 au détour d'un café improvisé et de galettes saucisses au marché de Guémené Penfao. Après cette dégustation qui devint rapidement un rituel en début de répèt', le groupe s'est empressé de se mettre au travail et d'aller explorer son nouvel univers musical."

    La lampe à folk

    3281788329707071995.jpg

  • Bon dimanche

    "Which side are you on ?" est un chant de lutte, écrit par Florence Reece, femme d'un mineur syndicaliste américain impliqué dans le conflit social connu sous le nom de "Harlan county War". Il a été repris par les mineurs anglais engagés dans le combat contre le gouvernement conservateur de Margaret Thatcher. Traduction des paroles ici

    Rosemary Standley et Dom La Nena
    La Philarmonie de Paris et la Maîtrise de Radio France

    Sans titre.jpg

    chanson

  • Pause

    Le blog est en pause pour une huitaine de jours, à cause d'un emploi du temps un peu chargé et d'une petite intervention aujourd'hui (sans gravité). Le temps de souffler et je reviens la semaine prochaine. A bientôt.

    309108262_3277379922483197_1269851340818765494_n.jpg

    Château du Champ de Bataille - Jardin Moghol

  • Pause

    Après une chute la semaine dernière, j'ai besoin de récupérer et je m'octroie une pause d'une quinzaine de jours, histoire de retrouver mes esprits et mes muscles .. A bientôt en février et en attendant, faites attention à vous.

    131997549_3630482537020474_1769233322980460200_n.jpg
    Château du Taillis

  • Les louves

    Les-Louves-Les-Louves.jpg

    "Trop tard, les Loups attaqués, les vieux Loups fatigués de guerres, partirent au combat. Leurs Louves se réfugièrent au fond des tanières, serrant contre elles leurs Louveteaux... » Comment vit-on lorsqu'on est une femme belge sous l'occupation allemande ? C'est ce que vont apprendre Marcelle et Yvette, deux filles de La Louvière, au cours de ces longues années de guerre. Aux côtés de leurs frères et de leurs parents, elles grandiront jusqu'à devenir peu à peu des femmes soucieuses de préserver leur monde, des Louves prêtes à se battre pour vivre et à vivre pour être elles-mêmes" (Présentation éditeur)

    Dans cet album, l'autrice s'inspire de l'histoire de Marcelle, sa grand-tante, et de celle de sa famille pendant la guerre 39-45. Elle évoque également Marguerite Clauwaerts, jeune enseignante, inspirée de la résistante belge Marguerite Bervoets.

    Mélange de fiction et de faits et personnes réelles, l'histoire s'attache à la vie de tous les jours d'une famille sous occupation, entre peur et refus de céder au découragement. Chacun résiste à sa mesure ; Marcelle est le personnage central, s'efforçant de maintenir la cohésion familiale autant que possible.

    Je ne suis pas très adepte du mélange fiction-réalité, mais j'ai apprécié d'en apprendre davantage sur la traversée de la guerre par nos voisins belges, ici plus précisément ceux de la Louvière, au sud de Bruxelles.

    La part belle est faite aux personnages féminins "des louves prêtes à se battre pour vivre et à vivre pour être elles-mêmes".

    Si j'ai un reproche à faire à l'album c'est un côté un peu trop lisse dans la narration, même si l'on sent bien le danger et les horreurs de la guerre, entraînant séparations, angoisse, hantise des bombardements et manques en tout genre. Le dévouement de Marcelle à sa famille, son courage et sa ténacité sont attachants, ainsi que les liens entre la fratrie.

    J'ai aimé le graphisme, simple et très lisible, ainsi que l'ajout en fin d'album de photos de la "vraie" famille et témoignages historiques.

    C'est une participation au Mois belge d'Anne et Mina

    mois-belge-logo-khnopff.jpg

    Lecture commune avec Enna

    Flore Balthazar - Les louves - 200 pages
    Editions Dupuis - 2018

  • Rien ni personne

    31uf48IBr1L._SX195_.jpg

    "A la fin de l'audience de conciliation, la juge avait débité son discours en soulignant que monsieur apparaissait comme un personnage imprévisible et violent au passé de délinquant multirécidiviste, sans emploi à ce jour, squattant une caravane et venant de se faire retirer son permis pour conduite en état d'ivresse et qu'au vu de ces éléments, l'enfant serait confié à sa mère. Dans sa grande magnanimité, elle accordait au père un droit de visite sans hébergement un dimanche sur deux de dix heures à dix-huit heures, en attendant que monsieur trouve un logement digne de ce nom pour accueillir l'enfant".

    Voilà un court roman qui cogne fort sur un sujet pas si souvent abordé, l'amour paternel. Le père, Dylan, qui est le narrateur, a multiplié les bavures et les mauvais choix. Il a beau savoir qu'il est enclin au pétage de plombs, il a l'art de se fourrer dans des situations sans issue.

    Nous faisons sa connaissance alors qu'il est interné en hôpital psychiatrique après un accès de violence. Bourré de médicaments, il a l'esprit encore moins clair que d'habitude lorsqu'il apprend que Clara, son ex-compagne a l'intention de déménager à l'autre bout du pays, emmenant Nino, leur fils de deux ans avec elle. C'est pour lui la certitude de ne plus le voir et c'est intolérable.

    Dès lors se met en route une chaîne de réactions qui ne s'arrêtera plus. Dylan réussi à se faire la belle de l'hôpital et récupère son fils, l'entraînant dans une cavale qui ne pourra que mal se terminer.

    Son amour pour son fils est incommensurable, la seule belle chose qui lui soit arrivée dans la vie. Il a cru un moment pouvoir vivre une vie de famille normale avec Clara, mais c'était sans compter sur les propres problèmes de celle-ci, droguée, instable, manipulatrice. La première année de Nino, c'est Dylan qui s'en est complètement occupé, Clara n'étant pas en étant de le faire.

    C'est une histoire très réaliste, le langage est direct, Dylan n'a pas les mots qui lui permettraient peut-être de réagir autrement. En s'enfuyant, il sait que son geste est désespéré, qu'il va être poursuivi, mais il va de l'avant, dominé par sa souffrance et le besoin de son enfant.

    Je ne vous cache pas qu'en pressentant la fin, j'ai ralenti ma lecture, freinant des quatre fers en espérant me tromper. Mais quel choix la société a-t'elle laissé à Dylan tout au long de sa vie ? Je me suis souvenue avoir eu les mêmes réflexions à la lecture de "Bord de mer" de Véronique Olmi.

    En refermant le livre, reste un certain nombre de questions, assez vertigineuses autant d'un point de vue personnel que collectif.

    Ludovic Joce - Rien ni personne - 146 pages
    Editions du Jasmin - 2022

  • Quand un fils nous est donné

    142514_couverture_Hres_0.jpg

    "Ils prirent sur la gauche et descendirent vers les Gesuati, le soleil dans le dos. Ils furent surpris par le nombre de gelateri qui avaient ouvert au cours de l'année précédente. Brunetti se demanda si les glaces et les pizzas étaient devenues les deux produits gastronomiques les plus répandus en Italie. Dans le monde entier, peut-être ? Un énorme yacht bleu marine, amarré devant une pizzeria, bloquait irrémédiablement la vue sur la rive opposée à la plupart des habitants des immeubles situés sur cette portion de quai."

    Une enquête menée par le Commissaire Brunetti c'est l'assurance d'un bon moment de lecture, à travers les ruelles de Venise, la météo changeante, les frasques bien cachées de la bonne société etc .. etc .. on en oublierait presque qu'il y a forcément un ou plusieurs meurtres.

    Cette fois-ci l'enquête est d'autant plus délicate que la victime est un grand ami du beau-père de Brunetti et de Brunetti lui-même. Gonzalo Rodriguez de Tejeda est sur le point d'adopter son jeune amant afin de le faire bénéficier de sa grande fortune le moment venu.

    Brunetti navigue entre la volonté de son beau-père d'éviter ce qu'il estime indigne de son ami, et le désir de ne pas s'en mêler de trop près. De nombreux pièges le guettent.

    L'enquête est gentiment menée à son terme, mais ce que j'aime surtout c'est la description d'un habitant de Venise, l'envers du décor du tourisme effréné. J'aime retrouver Paola, sa femme, et ses petits plats, ses enfants devenus presque adultes, les tensions à table à cause de sa fille devenue farouchement végétarienne et défenseuse du monde animal ..

    Brunetti, issu d'un milieu populaire et Paola, fille d'une des plus grandes familles de Venise, riche et influente, c'est forcément le choc des cultures, vécu plutôt harmonieusement ici.

    Je classerais cette enquête dans les bons crus et je continuerai à piocher dans la série au gré de mes envies. Pour une fois, je ne respecte pas l'ordre chronologique.

    Donna Leon - Quand un fils nous est donné - 336 pages
    Traduit de l'anglais par Gabriella Zimmermann
    Points - 2021

  • Thaïs ... le retour

    Les plus anciennes d'entre nous se souviennent sûrement du blog de Thaïs "Arc-en-Ciel", qu'elle a arrêté en 2010 (déjà !).

    Et bien, le voilà qui renaît de ses cendres, tout beau, tout neuf, sous le joli nom de "Océan de découvertes". Voilà qui est prometteur.

    N'hésitez pas à aller lui rendre une petite visite ici

    302203037_3252972221590634_7853068371201286312_n.jpg

  • Bon dimanche

    Un petit tour en Espagne, ça vous dit ? (merci Colo)

    Paco de Lucia

    500x500.jpg